Pour faire un voyage dans l’Ouest Américain dans les meilleures conditions un peu de préparation est à prévoir
Ce qu’il faut éviter :
Se précipiter pour réserver votre billet d’avion afin de bénéficier, pensez - vous des meilleurs tarifs.
Prendre un aller-retour sur San Francisco ou sur Los Angeles, paraît à priori le plus évident ; et pourtant, tant que vous n’aurez pas mis au point votre itinéraire, vous risquez d’être entraîné dans des itinéraires absurdes, parce que vous serez enfermés dans le carcan d’une décision hâtive.
Exemple le plus classique : vous voulez visiter San Francisco et les grands parcs nationaux, y compris Yellowstone, et vous ne disposez que de 3 semaines. Si vous avez réservé un Paris-San Francisco aller & retour, vous n’y parviendrez pas sans perdre deux jours de vacances à revenir à votre point de départ.
Autres critères à prendre en compte : louerez-vous une voiture ou un camping-car ? Quels sont les éventuels frais d’abandon pour une voiture entre deux points ? Sont-ils les mêmes dans un sens ou dans l’autre ? Attention aux camping-cars ! les frais d’abandon peuvent être importants !
Donc, potassez bien votre itinéraire ou allez en discuter avec un spécialiste du voyage sur mesure avant de réserver votre billet.
Attention aux distances !
" It’s a big country " ; cette phrase que l’on entend sans cesse, on ne peut réaliser combien elle reflète la réalité que lorsqu’on traverse en bus ou en voiture des États comme le Nevada. L’Ouest n’est pas un État pour piétons. Vous ne verrez du reste jamais un homme marcher le long des routes comme en Europe. Autrefois, l’homme sans cheval était un homme mort. Aujourd’hui, sans voiture il est perdu. La première chose dont un Européen doit se méfier, c’est une carte routière. Sur les cartes américaines, les distances paraissent « très faisables », mais regardez l’échelle. Ici, mieux vaut raisonner en temps de route. Lorsque vous lisez qu’un parc national comme Yellowstone est grand comme la Corse, vous commencez à réaliser que vous ne le visiterez pas en 2 heures. De même, si vous apprenez qu’entre deux parcs, il n’y a que 4 heures de route, demandez-vous combien d’heures il vous faudra pour visiter ces parcs, ne serait-ce qu’en restant dans votre voiture. Alors, si en plus vous voulez vous promener, randonner ou vous livrer à quelque autre activité de plein air… Le problème sera d’équilibrer le désir de voir le plus de sites possibles, tout en ne transformant pas des vacances en rallye Paris-Dakar.
Évitez les itinéraires trop chargés
Outre les distances, il faut aussi tenir compte de ce que vous souhaitez absolument voir, notamment si vous voyagez en famille : faire plaisir à toute la famille risque de nécessiter plus de vacances que vous n’en avez. A moins que vous ne puissiez envisager un deuxième voyage, limitez vos ambitions, tant au point de vue des sites que des distances à parcourir.
Le rôle du "conseiller voyage"
L’intérêt de consulter un spécialiste, c’est-à-dire quelqu’un qui a sillonné maintes fois l’Ouest américain, c’est qu’il prendra en compte vos particularités : voyagez-vous en couple ? Entre amis ? avec des enfants ? Quels âges ont vos enfants ? De combien de temps disposez-vous ? Mais aussi quel est votre budget et quel niveau de confort exigez-vous ? La récente baisse de l’Euro a surpris certains voyageurs qui se basaient sur les budgets annoncés dans certains guides de voyages.
Réservez au plus tôt !
Une fois établi l’itinéraire, il est temps de réserver. Sachez que l’hébergement dans ou proche des parcs nationaux n’est pas abondant et doit se réserver dès octobre ou novembre pour un voyage pour l’été suivant : la haute saison va de mi-mai à octobre. Plus vous réserverez tard, plus vous paierez cher (parfois du simple au double). San Francisco est également un point noir pour les réservations, avec des prix pouvant atteindre des valeurs aberrantes.Si vous le pouvez, évitez les voyages transatlantiques pendant le week-end et particulièrement évidemment le dernier week-end de juillet et le 1er week-end d’août, cela peut vous faire faire des économies.