Voyage en Arizona

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PHOENIX *

Phoenix n’est pas faite pour les piétons. Étendue sur une soixantaine de kilomètres d’est en ouest et plus de 30 du nord au sud, le grand Phoenix correspond au comté de Maricopa, qui recouvre 23 730 km2, soit près de 3 fois la superficie de la Corse... Plutôt qu’une ville, c’est en fait l’agglomération de 22 communautés en pleine expansion, Phoenix, Tempe, Chandler, Mesa, Scottsdale, Paradise Valley et Glendale pour ne citer que les principales : soit au total quelque 4 millions d’habitants. Et pour ne vexer personne, on surnomme cette agglomération la Vallée du Soleil (Valley of the Sun), un nom qui est loin d’être usurpé, puisque le soleil y règne 306 jours par an. Phoenix est une ville chaude, où la pluie tombe par orage surtout en juillet et août, mais l’humidité y est très basse et le climat finalement très sain.

Parler de belle ville n’aurait aucun sens. Il y a des quartiers affreux et puis des « beaux quartiers » comme autour d’Encanto Park à Phoenix et surtout Scottsdale, où l’on trouve les demeures des plus riches Arizoniens et des ensembles de maisons de luxe comme la villa Adrian ou la villa d’Este, par exemple (coin 69th Nord et Lafayette Blvd).

Downtown

Le quartier des affaires de Phoenix même (Downtown Phoenix) est principalement concentré sur Central St. et Van Buren, où le plus haut gratte-ciel est celui de la Valley National Bank. Depuis le début des années 90, ce quartier est l’objet d’une importante « revitalisation » avec l’aménagement de l’espace vert de Patriot Square Park (Washington St au coin de Central Ave.) et de son théâtre en plein air, la construction du Théâtre Herberger (222 E Monroe St), siège de l’Opéra d’Arizona, du Ballet de l’Arizona et de deux troupes de théâtre. Ce théâtre est voisin de l’Arizona Center, avec ses bureaux, ses 60 restaurants et boutiques (E Van Buren au coin de la 3ème Rue).
Revenons sur Washington St où le Phoenix Municipal Government Center s’est enrichi en 1993 d’un nouvel hôtel de ville (City Hall), une tour de 20 étages à côté de l’ancien et dominant le vénérable Orpheum Theatre de 1929, lui aussi rénové.
Un peu plus loin, Heritage Square (angle de la 6ème rue et de Monroe St) est un petit ensemble de bâtiments de la fin du XIXème s. aménagés en musée, boutiques et restaurants.
Le Capitole se dresse à l’est de Jefferson St. Construit en 1900, il abrite un petit musée de l’histoire locale. Le centre des congrès et le Civic Plaza sont eux entre Washington St. et Van Buren St. Pour le lèche-vitrines, Central Street a quelques belles boutiques.

Le Musée Heard**
(22 E. Monte Vista Rd, près de Central St.).
C’est l’attraction majeure du centre-ville, le plus important musée d’ethnologie indienne d’Arizona, fondé en 1929 par M. et Mme Heard. La galerie Pueblo comprend une vaste collection de kachinas. C’est une des plus vastes que l’on puisse trouver. La salle coloniale espagnole contient des objets religieux et des meubles de l’époque coloniale. D’autres salles exposent des objets d’art indien ainsi que de la préhistoire américaine.

Desert Botanical Garden*
(Galvin Pkwy, dans le Papago Park - de 8 h au coucher du soleil, assez cher)
C’est un très intéressant jardin du désert qu’il faut voir surtout en avril/mai, lorsque les cactus sont en fleur. A cette époque, il mérite bien ses « 2 étoiles ».

Phoenix Art Museum**
(1625 North Central Ave. à l’angle de McDowell Rd.).
Ce musée attirera les amateurs de peintures européennes. On y trouve en effet, quelques Bellini, Greuze, Vigée-Lebrun, Delacroix et Millet, mais aussi une collection d’œuvres d’artistes européens américains contemporains, allant de Picasso à Georgia O’Keefe.

Scottsdale **
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Voici le quartier le plus agréable (et le plus cher) de la Valley of the Sun. Fondé en même temps que Phoenix, il n’était encore en 1951 qu’un village de 2 000 habitants s’étendant sur 2,5 km2. Aujourd’hui, ce sont plus de 200 000 Phoeniciens qui vivent sur ses 476 km2, encerclant une réserve indienne établie en 1879 pour les Pimas et les Maricopas. L’architecture, le niveau de vie de ses habitants, ses terrains de golf, le luxe de ses hôtels, restaurants et boutiques en font aussi la destination favorite des touristes.
On y flânera particulièrement dans son centre commerçant : Old Town Scottsdale, dont l’architecture s’inspire de l’architecture mexicaine, et qui se situe autour du croisement Indian School Rd et Scottsdale Rd avec East Main St.

A savoir

L’été, because canicule, vous pourrez vous offrir des hôtels de luxe pour à peine plus qu’un trois étoiles

HOPI ** (Réserve indienne)

Voilà quelque chose qui peut décevoir le voyageur. Il faut réellement être amateur d’ethnologie pour apprécier sa visite chez les Hopis, car ici le spectaculaire n’existe pas. L’intérêt n’est suscité qu’en fouillant le passé. Les Hopis, l’une des grandes familles pueblos, se sont vu attribuer cette réserve en 1882. Curieusement située au beau milieu du territoire navajo, elle compte près de 10 000 km², mais dont seulement 2 600 sont vraiment aux mains des Hopis ; le reste étant plus ou moins virtuellement occupé par les Navajos.
Situés en plein Désert Peint, les anciens villages hopis se dressent encore au sommet des plateaux ou mesas. L’un d’eux, Old Oraibi, serait l’un des plus vieux villages des États-Unis habités de façon continue. Au XVIIe s., on compta jusqu’à 14 000 Hopis. La variole fit tomber leur nombre à 2 000 au XIXe s. Les villages sont répartis sur 3 mesas ou plateaux, traversées par la route 264. Mesas auxquelles il faut ajouter la communauté moderne de Keams Canyon à l’extrême est, où ont été construits collège et hôpital. Pour le voyageur, deux arrêts s’imposent : Walpi sur la Première Mesa et le Centre culturel hopi sur la Seconde.

La Première Mesa**
C’est la plus à l’est des mesas de la réserve et la plus intéressante ; elle est située à 83 mi/133 km à l’ouest de Window Rock, 70 mi/112 km à l’est de Tuba City et 13 mi/21 km à l‘ouest de Keams Canyon. Le village moderne de Polacca s’étend au pied du plateau sur lequel se dressent 3 villages habités par seulement 275 Hopis. Les deux premiers, Hano et Sichomovi paraissent modernes, mais Sichomovi a été fondé en 1750. On y trouve électricité et eau courante. C’est dans ce dernier village, au Ponsi Hall, que vous devrez vous enregistrer et prendre un guide pour la visite du troisième village. Le dernier village, Walpi (en hopi « le Gouffre »), a gardé une partie de son charme extérieur avec ses maisons de pierre construites à la façon pueblo. Ici, ni eau, ni électricité. Seules 7 familles acceptent encore d’y habiter. Les Indiens y sont accueillants et vous proposeront une de leurs fameuses kachinas ou quelques poteries. Ce sera peut-être pour vous l’occasion d’entrer chez eux. Récemment, un lycée a été construit à l’écart de la mesa.

La Seconde Mesa*
Située à 15 mi/24 km à l’ouest de la précédente, elle est le siège du centre culturel hopi (Hopi Cultural Center**), avec un intéressant petit musée. Elle possède le seul hôtel géré par les Hopis, occasion de goûter des spécialités culinaires et d’acheter des produits artisanaux. L’une des spécialités « culinaires » (un bien grand mot) est le piki, le pain traditionnel hopi. Il est fait avec de la farine de maïs bleu, mélangé à un peu de cendres de genévrier pour en enrichir la couleur. Il est cuit dans de l’huile de graines de melon d’eau et servi sous forme de crêpes du genre tortillas. Autre spécialité parfois servie au restaurant : le noqkwivi, le ragoût traditionnel de mouton au maïs.

La Troisième Mesa
Elle est située à 6 mi/10 km à l’ouest de la précédente et compte deux villages principaux :
Kykotsmovi, aussi appelée New Oraibi, est le siège du gouvernement hopi.
Old Oraibi, le village historique est considéré par les Hopis comme le centre de la terre. Il serait le village le plus anciennement habité de façon continue des États-Unis. On dit que les plus anciennes maisons ont été construites avec des rondins datant du XIIIe ou XIVe s. Le centre du village est aujourd’hui interdit aux Blancs à la suite de conduites sacrilèges.

Les cérémonies**
Mais le plus intéressant chez les Hopis est d’assister à des cérémonies. Compte tenu du nombre de Hopis qui travaillent chez les Blancs, le calendrier s’est un peu calqué sur le nôtre et c’est le week-end qu’ont lieu généralement ces danses. En principe, vous y serez le bienvenu en demandant la permission au conseil du village, bien que ces danses ne soient absolument pas pour touristes. Aussi, la plus grande discrétion est-elle demandée aux Blancs qui y assistent, d’où aussi tout l’intérêt de ces manifestations. Il est malheureusement impossible d’avoir le calendrier de ces fêtes, qui ont lieu principalement au coucher du soleil et sont déterminées par l’astrologie hopi.
Attention ! Sur la réserve hopi les photos, dessins, notes ( !) et enregistrements sont interdits, de même que le cadeau d’alcool à un Indien. A respecter, sous peine de gros problèmes.

NAVAJOLAND****

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Grande de 64 750 km², soit plus de 20 % de l’État d’Arizona (ou 2 fois la Belgique), cette réserve indienne établie en 1868 présente un intérêt ethnologique et sociologique certain, mais elle possède surtout quelques-unes des plus belles attractions de l’Ouest américain décrites dans notre rubrique "parcs naturels", comme Monument Valley****, le Canyon de Chelly***, le Navajo National Monument** ou le parc tribal d’Antilope Canyon**, mais aussi la réserve des Hopis** et un morceau du lac Powell*** avec le Rainbow Bridge National Monument**.

La réserve est limitée au nord par le lac Powell qui lui sert de frontière sur 215 km ; au sud, elle est bordée peu ou prou par l‘autoroute 4 ; à l’ouest, la limite est la ligne Grand Canyon National Park-Flagstaff ; enfin, à l’est, elle déborde légèrement au Nouveau-Mexique.
Shiprock est l’une des montagnes sacrées des Navajos et de nombreux rodéos indiens ont lieu l’été dans cette région. Le premier week-end d’octobre a lieu la Foire navajo du Nord* avec rodéo. Mais la plus grande des foires indiennes a lieu en septembre à Window Rock, c’est la Navajo Tribal Fair**. On peut y voir rodéos, courses de chevaux, danses cérémonielles du soir et même élection de Miss Navajo !
La Western Navajo Fair* a lieu le 2e ou 3e week-end d’octobre à Tuba City. July Celebration** se tient aussi à Window Rock, mais le 3e week-end de juillet. Pendant trois jours on peut assister à des rodéos, parades et danses cérémonielles.
Enfin, n’oubliez pas : il est interdit de consommer ou de se promener avec de l’alcool (on se demande par quel miracle il y a tant d’ivrognes, mais on réalise aussi la catastrophe que l’alcool représente pour les Indiens).

L’artisanat navajo :
L’artisanat le plus ancien est le tissage. Au XVIIe s., ce tissage était la grande spécialité des Indiens Pueblos. Oppressés par les Espagnols, ces Pueblos se révoltèrent en 1680. Par peur de la répression espagnole, de nombreux Pueblos vinrent chercher refuge chez les Navajos auxquels ils communiquèrent leur talent. Au début du XVIIIe s., les femmes (car ce n’est bien sûr pas un métier de guerrier) tissaient à la fois du coton et de la laine, mais cette dernière prit de plus en plus d’importance jusqu’à être le seul matériau utilisé au XIXe s. Les couvertures navajos servaient aussi bien de tapis de selle que de vêtements. A cette époque, l’arrivée des colons par la piste de Santa Fé permit aux Navajos d’échanger leurs couvertures contres des produits complètement nouveaux pour eux et ils purent diversifier les couleurs de leurs productions. C’est ainsi qu’ils découvrirent que les tapis étaient encore plus appréciés des Blancs que leurs couvertures. La qualité s’accrut jusqu’en 1910, lorsqu’on introduisit le mouton de Rambouillet ! Le mouton français a peut être bon goût, mais sa laine est loin de valoir l’ancienne laine du churro. Il fallut presque une trentaine d’année pour améliorer la laine. Aujourd’hui, 15 000 $ n’est pas un prix inusité pour un tapis, tandis que les petits tapis se vendent entre 1 000 et 10 000 $. Les Indiens pratiquent des prix américains et pas des prix du Tiers Monde, ce qui en un sens est rassurant. De plus en plus, les Indiens créent leurs propres trading posts le long des routes ou près des centres touristiques

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LA ROUTE 66 EN ARIZONA

Au sud-ouest du Grand Canyon, entre Seligman et Kingman en passant par Hackberry subsiste l’un des plus intéressants tronçons de cette route mythique. Tout le long de cette route, on cultive la nostalgie (mais aussi parfois avec un peu trop de commercialisme.

Seligman : voir son General Store et éventuellement déjeuner au Roadkill Cafe

Hackberry : Ville fantôme, dans les années 1980, Hackberry a vu la restauration de son General Store, devenu office de tourisme avec également une collection de vieilles voitures.

Peach Springs : la porte d’entrée de la réserve Hualapai (à ne pas confondre avec la réserve de Havasupai) Les Hualapais sont les Indiens qui exploitent à outrance Grand Canyon West avec sa passerelle en verre au-dessus du Colorado.

Kingman : Une bonne étape entre le Grand Canyon et L.A. avec l’inévitable Musée de la Route 66. .

Oatman : À une cinquantaine de kilomètres de Kingman par la route 10, ne manquez cette ville fantôme, un temps riche de ses mines d’or, mais qui n’est plus fantôme. L’une des attractions majeures, ce sont ces ânes, dont les ancêtres furent amenés par les prospecteurs, qui se baladent librement en ville (conduisez prudemment). Les commerçants arrondissent leurs fins de mois en vous vendant des carottes afin que vous puissiez devenir copains avec ces burros. Dans son vénérable Hôtel Oatman de 1902 Clark Gable passa sa nuit de noces avec Carole Lombard en 1939 (il en avait déjà passé une autre au Hollywood Roosevelt Hotel de Los Angeles - c’est un peu comme le chapeau de Napoléon).

SEDONA**

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Au cœur du Triangle turquoise, l’Oak Creek qui coule entre Flagstaff et Phoenix de part et d’autre de la station touristique de Sedona, est célèbre par son canyon (au nord de Sedona) ; célébrité, à mon avis, usurpée, car la splendeur est au sud de Sedona dans une région où la terre est rouge comme nulle part ailleurs, ce qui contraste avec les forêts de Coconino et les cactus qui la recouvrent. Au printemps, se promener sur cette terre rouge où les différents cactus sont en fleur est un plaisir intense.
Sedona est devenue depuis plusieurs années une station très en vogue, car la splendeur de ses environs a su attirer les artistes et les écrivains depuis Max Ernst. On y trouve quelques galeries d’art, des hôtels de villégiature parfois luxueux (et toujours chers) et un charmant centre commercial, façon village mexicain d’opérette, Tlaquepaque. De Sedona, vous pouvez participer à des excursions en tout-terrain dans l’arrière pays.

Red Rock State Park***
Au sud-ouest de Sedona, c’est le point le plus fascinant de cette région. Une piste accessible aux véhicules de tourisme permet de visiter la vallée où se dresse la formation rocheuse de Cathedral Rock et franchit l’Oak Creek à gué, offrant à cet endroit (Red Rock Crossing), l’occasion d’une photo que de nombreux westerns (tel La Dernière caravane de Delmer Daves avec Richard Widmark) nous ont déjà révélée. On ne peut plus camper dans ce site superbe et l’accès est désormais payant. Accès : depuis Sedona prendre la Rte 89A vers le sud-ouest, puis prendre au bout de 2 mi/3 km la Upper Red Rock Loop Road.

La Schnebly Hill Drive**
Une route panoramique relie Sedona à l’autoroute 17 (sortie 320, d’où l’on peut rejoindre Flagstaff ou retourner sur Phoenix), c’est la superbe Schnebly Hill Drive (non goudronnée), longue de 11,5 mi/18,5 km. Au bout de quelques petits kilomètres, on découvre les magnifiques paysages de Sedona et ses environs, puis on escalade la Mogollon Rim pour retrouver les forêts de conifères.

Oak Creek Canyon*
Au nord de Sedona, le canyon s’étend sur 16 mi/26 km en direction de Flagstaff, entouré par la forêt nationale de Coconino. Il est très resserré et offre de belles vues, notamment au sommet (1 950 m). Rien d’inoubliable, certes, mais du rafraîchissant dans le Slide Rock State Park* (accès payant), situé à 5,5 mi/9 km au nord de Sedona, ou au Grasshoper Point à seulement 2 mi/3 km au nord de Sedona (parking payant). Dans ces deux aires de loisirs, on peut se baigner dans l’Oak Creek.

Les excursions BACK ROADS en tout-terrain à Sedona
- Broken Arrow Tour : tour de 2 heures en "jeep rose" réellement tout-terrain, qui va vous faire découvrir à la fois des sensations impressionnantes, mais surtout des paysages absolument fantastiques : à ne pas manquer si vous avez une colonne vertébrale en bon état...

- Touch the earth Tour : les plus beaux sites de la région en "jeep rose", un peu moins chahuté que le précédent, mais qui lui aussi vous fera découvrir les merveilles de la région (durée : 2h30)

TUCSON***

Il est difficile de reconnaître la vieille ville de l’Ouest fondée en 1775, car ici, au bout de 15 ans, on rase les maisons et on en reconstruit d’autres. Il y a seulement 50 ans, il y avait 10 fois moins d’habitants. Le Barrio libre, où se côtoyaient les prostituées du Mexique et d’Amérique, est devenu le centre des affaires. La Placita est le forum du XX e s. Inutile d’essayer de comprendre comment cette ville a pu se développer dans ce désert, « si désert qu’on a envie de parler ». Si le drapeau français flotta un jour sur Tucson (du temps du Mexique), il n’en demeure rien. De mexicain, il reste beaucoup de restaurants par contre, et 20 % de la population. Il n’y a pas grand chose d’excitant à voir en ville même, mais la richesse touristique des environs fait que Tucson (prononcez « tout sonne ») est un centre touristique de premier ordre avec Saguaro National Monument (voir rubrique "parcs naturels", la proximité de Tubac et Tumacacori National Monument et aussi de plusieurs autres attractions.

Prévoyez de passer au moins 24 heures à Tucson, soit 2 nuits. C’est vraiment le minimum à prévoir pour visiter les 3 principales attractions situées à l’ouest de la ville : Old Tucson, Saguaro National Monument et l’Arizona-Sonora Desert Museum, ainsi que la Mission de San Xavier del Bac située au sud.

La Mission San Xavier del Bac** )

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A 9 mi/14,5 km au sud de la ville par l’autoroute 19 (sortie 92), c’est la plus belle des missions de Padre Kino en Arizona et l’une des plus belles églises des États-Unis. La mission telle que nous la voyons aujourd’hui est l’œuvre, des franciscains qui ont succédé aux jésuites en 1768. Ce qui frappe le visiteur, c’est, tout d’abord, la blancheur aveuglante dans le ciel bleu et la magnifique façade baroque coloniale. Admirez également le merveilleux chœur polychrome.

Arizona-Sonora Desert Museum**

A l’entrée de Saguaro National Monument (section Tucson Mountain), soit à 14 mi/22,5 km du centre de Tucson, il s’agit à la fois d’un jardin des plantes du désert et d’un zoo du désert de Sonora où tous ses habitants sont présents, donc passionnant comme introduction à la visite du pays.
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Old Tucson**

Aucun amateur de westerns ne manquera cette ville de l’Ouest sauvage créée de toutes pièces par la Columbia en 1939 pour tourner des films de cow-boys. Ici, tous les grands d’Hollywood ont dégainé plus vite que les méchants. John Wayne, Burt Lancaster, Paul Newman, Kirk Douglas, Charles Bronson, Franck Sinatra, Sammy Davis, Clint Eastwood, Charlton Heston, et j’en passe. Allez-y de bonne heure avant la foule. Vous vous y croirez ; cette ville est remarquablement bien faite, car de nombreux bâtiments sont des copies fidèles d’anciennes maisons de Tucson. Duels au revolver dans les rues en début d’après-midi.
Old Tucson est situé à peu de distance du Sonora Desert Museum et à 12 mi/19 km à l’ouest de Tucson par Speedway Blvd.

Saguaro** (Monument National) : vor rubrique "parcs naturels)

Arizona State Museum*

(Angle Park Ave./University Blvd.)
Situé sur le campus de l’Université d’Arizona, ce musée est principalement consacré aux cultures hohokam et mogollonne, cultures préhistoriques d’il y a quelque 10 000 ans. Une section est également consacrée à l’ethnologie des tribus plus récentes de l’Arizona, Navajos, Apaches, Hopis et autres. Une importante bibliothèque est ouverte aux chercheurs en semaine.

Pima Air Space Museum*

(6000 E Valencia Rd.
Pendant la dernière guerre mondiale, Tucson fut une base militaire aérienne importante. Sur les anciennes pistes sont exposés près de 200 avions à la retraite, civils aussi bien que militaires. Parmi ces derniers, le B-29 Superfortress du même type que celui qui lâcha la première bombe atomique sur le Japon, ou le SR-71 Blackbird, l’avion le plus rapide du monde. On a l’impression d’un immense cimetière...

WALNUT CANYON NATIONAL MONUMENT*

A 2 100 m d’altitude, il s’agit de ruines indiennes sinaguas situées à 12 km à l’est de Flagstaff par l’autoroute 40, puis 4,5 km vers le sud. Elles ne sont pas les plus spectaculaires de la région, mais elles sont nombreuses et un sentier d’un km permet d’en avoir une vue générale. C’est un peu fatigant car cela monte légèrement.

WUPATKI NATIONAL MONUMENT*

(20 mi/32 km au sud de Cameron)
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Au nord de Flagstaff par la Rte 89, ces ruines indiennes sinaguas se visitent en même temps que Sunset Crater car leur histoire est liée : les Indiens se sont installés ici lorsque l’éruption de 1065 eut fertilisé la région. Bien que très abîmées, les ruines ont assez d’allure dans ce paysage sauvage. La citadelle principale devait avoir une cinquantaine de pièces.

GRANDS PARCS DE L’ARIZONA : voir rubrique Grands Parcs

Grand Canyon
Monument Valley
Lac Powell
Canyon de Chelly
Petrified Forest & Painted Desert

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