Voyage au Montana
BUTTE*
Surnommée au XIXe s., "The richest hill on earth", Butte, ville minière, a le charme d’une ville minière américaine... Ceux qui s’intéressent au monde des mines y feront certainement le plus intéressant des pèlerinages.
Aujourd’hui, les temps ont bien changé. Butte n’est plus la plus grande ville de l’État depuis les années 60 ; même la compagnie Anaconda a du être vendue et a fermé sa fonderie principale d’Anaconda.
World Museum of Mining** (West Park St. 400 m à l’ouest du campus universitaire de Montana Tech) : Établi sur le site d’une ancienne mine, c’est un assez grand musée des techniques anciennes de mines, en même temps qu’un témoignage du Butte du XIXe s. Adjacent au musée, Hell Roarin Gulch est la reconstitution d’un camp de mineurs de 1900. Vous pouvez enfin compléter cette visite par une promenade en petit train (Neversweat & Washoe Railroad*). Dans un wagon de 1925, vous parcourez environ 10 km d’anciennes voies utilisées autrefois par les mines, jusqu’à la mine de Kelly, de l’autre côté de la colline de Butte.
Montana Tech :
Fondé en 1893, le Montana College of Mineral Science and Technologie est une université qui forme en 4 ans près de 2 000 étudiants venus du monde entier. Elle possède en outre une exposition très complète de 1 300 minéraux, ainsi que la plus grosse pépite d’or trouvée à Butte dans son Mineral Museum*.
Berkeley Pit :
C’est l’une des plus grandes mines de cuivre à ciel ouvert des U.S.A. Elle a été ouverte en 1955 pour relancer l’activité de Butte. On peut en avoir une vue générale depuis le point d’observation situé à l’est de Mercury St. Le "cratère" a 231 m de long et plus de 54 m de profondeur. On en a tiré 290 millions de tonnes de minerai de cuivre.
Copper King Mansion* (219 W Granite St.) :
La maison de William Clark mérite une visite si l’on veut se faire une idée du goût d’un milliardaire américain de la Belle Époque. On y trouve en effet des objets d’art mélangés avec d’autres qui ne sont pas toujours, disons, en harmonie...
La ville compte encore quelques autres bâtiments d’intérêt : principalement le palais de Justice (Butte-Silver Bow Courthouse* - 155 W Granite St.) à l’architecture des plus originales, mais on peut aussi se recueillir devant le Dumas Building (Mercury St), qui fut un bordel à la longévité remarquable, puisqu’il opéra de 1890 à 1982 .
FLATHEAD* (Réserve des Indiens)
Cette grande réserve de 480 000 ha s’étend sur une centaine de kilomètres du nord au sud et sur une cinquantaine d’est en ouest, de part et d’autre de la Rte 93, et englobant la moitié sud du lac Flathead. Les Flatheads appartiennent au groupe linguistique salish, dont l’origine est la côte ouest américaine. Installés dans les Rocheuses depuis quelques siècles, ils se sont toujours montrés pacifiques face aux autres tribus et aux premiers Blancs. Lewis et Clark en témoignèrent. En 1855, le gouvernement créa la réserve de Flathead, mais Victor, l’un des chefs flathead refusa d’y amener sa tribu. Cette résistance fut de nouveau affirmée par son fils, Charlo, tout en acceptant l’intrusion des pionniers sur son territoire. Ne voulant pas s’aliéner les Américains, il refusa également d’aider Chief Joseph, le chef des Nez-Percés lors de la fameuse guerre de ces derniers. En 1872, ce fut un autre chef, Arlee, qui accepta finalement de signer le traité, ce qui lui valut d’être reconnu comme chef de tous les Flatheads par le gouvernement U.S. En 1892, exténué et vieilli, Charlo accepta enfin de rejoindre la réserve avec ces paroles : « Je ne veux pas la terre que vous avez promise, parce que je ne crois pas à vos promesses ; tout ce que je veux, c’est assez de terrain pour ma tombe ». En 1912, le gouvernement accorda des parcelles de terres cultivables de la réserve aux Indiens, mais permit aux pionniers d’acquérir les terres restantes. Alors qu’aujourd’hui la réserve est peuplée de quelque 4 500 Indiens appartenant aux tribus Flathead, Kootenai et Salish, 80 % de la population sont des non-Indiens. Quelque 2 500 Indiens vivent en dehors de la réserve. La principale source de revenus de la communauté indienne provient des redevances payées par les compagnies exploitant le bois, ainsi que par la compagnie exploitant l’électricité produite par le barrage de Kerr. Le casino de Polson est également d’un bon rapport. L’ouest de la réserve est protégé comme wilderness. La « capitale » est le village de Pablo sur la Rte 93, où l’on visitera l’exposition du centre culturel (The People’s Center* :). Enfin, à Arlee, sur la Rte 93, près de l’entrée sud de la réserve, le 4 juillet est l’occasion d’un pow wow** intéressant, qui attire des centaines d’Indiens. Visages pâles bienvenus…
NATIONAL BISON RANGE**
A une quarantaine de miles au nord de Missoula par les routes 200, 93 et 212, le "grand pâturage national des bisons" a été établi en 1908 lorsque le gouvernement a réalisé que presque tous les bisons d’Amérique avaient été massacrés. Les derniers Indiens étant tous devenus bien sages, rangés dans leurs réserves, on pouvait bien conserver aussi quelques animaux. Pour cela, on a dépossédé la réserve des Indiens Flatheads de 5 600 ha (on allait quand même pas prendre des terres aux Blancs ; après tout le bison était le casse-croûte des Indiens !). Dans ce parc clôturé, est protégé un troupeau de quelque 500 à 700 bêtes, ainsi que des wapitis, des antilopes, mouflons et chevreuils. Une route non goudronnée de 19 mi/30 km a été aménagée à l’intérieur du parc pour les automobilistes. Conduisez doucement et prévoyez 2 heures, avec un arrêt au visitor center pour savoir où vous avez le plus de chance de voir des animaux.
GREAT FALLS*
Autrefois, la plus grande ville du Montana, Great Falls doit son nom aux rapides du Missouri découverts par le capitaine Meriwether Lewis en 1805. Elle n’a comme intérêt que son petit musée consacré à Charles Russell, l’un des plus célèbres peintres de l’Ouest.
Charles M. Russell Museum** (400 13th St. N).
Né à Saint-Louis en 1864, Russell travailla dans sa jeunesse comme cow-boy dans un ranch du Montana et devint peintre et sculpteur. On peut ne pas être enthousiasmé par son art, mais il a su symboliser mieux que quiconque (si ce n’est Remington) la vie du cow-boy. On peut voir de ses œuvres à Cody et Helena surtout. Le musée occupe son ancien atelier, où l’on peut découvrir quelques-unes de ses œuvres et sa collection de costumes indiens.
La Montana State Fair : La Foire du Montana a lieu du dernier samedi de juillet au premier samedi d’août et s’accompagne d’un comice agricole, de rodéos et de courses de chevaux.
HELENA*
La capitale du Montana aurait fort bien pu ne pas exister, si en 1864 un petit groupe de mineurs, découragés de ne rien trouver dans les environs, n’avait pas tenté une dernière expérience dans ce qu’ils nommèrent le "ravin de la dernière chance" (Last Chance Gulch), et aujourd’hui le cœur du quartier historique et la rue principale de la ville. Ils y trouvèrent enfin de l’or. En 1894, elle devenait capitale de l’Etat.
Last Chance Gulch Street* :
La visite de la ville sera assez vite faite, le musée étant l’attraction principale. Vous pourrez toutefois aussi faire un tour sur Last Chance Gulch Street, l’ancien ravin des chercheurs d’or transformé en partie en voie piétonne bordée de bâtiments de la fin du XIXe s. comme le Montana Club donnant sur la 6ème Avenue. et autrefois réservé aux millionnaires (en dollars). Ce bâtiment est l’œuvre de Cass Gilbert, architecte à qui l’on doit notamment le bâtiment de la Cour Suprême à Washington. Il existe des tours guidés d’une heure en petit train de ce quartier (départ depuis le musée).
Montana Historical Society Museum**
(225 N. Roberts St., à côté du Capitole)
Ce bon musée comporte deux sections principales. Les amateurs de peinture du vieil Ouest visiteront la galerie Charles Russell, l’une des plus grandes collections consacrées à ce peintre dans tout le pays. Si vous aimez, vous pourrez le découvrir sous d’autres aspects à Great Falls où il séjourna longtemps. L’autre thème développé par ce musée est l’histoire du Montana depuis la préhistoire indienne jusqu’à l’époque contemporaine et exposée dans The Montana Homeland Exhibit.
Le Capitole*
(1301 6th Ave. Tours guidés gratuits) : Édifié entre 1899 et 1902, il est couronné d’une coupole faite du cuivre de Butte. Il abrite également une grande fresque de Charles Russell dans la salle d’assemblée du Capitole (au 3ème niveau). Elle représente la rencontre des explorateurs Lewis et Clark avec les Indiens Flathead.
Original Governor’s Mansion*
(304 N. Ewing St. Tours gratuits ). : L’ancienne maison du gouverneur fut construite en 1887. Elle hébergea 9 gouverneurs entre 1913 et 1959 et a été restaurée dans son faste passé. Décor des années 1920.
La cathédrale Sainte-Hélène
(509 N Warren St.) : La cathédrale catholique a été construite sur le modèle de la cathédrale de Cologne entre 1908 et 1924. Ses vitraux ont été fabriqués en Allemagne et ses flèches s’élèvent à 70 m.
Le Helena des millionnaires* : Sur les flancs de la colline à l’ouest de Downtown, West Side, correspondant aux rues Stuart, Monroe, Dearborn et Power, est le quartier des beaux manoirs édifiés dans les années 1880 et 90 grâce aux revenus des mines. Les styles architecturaux sont très variés et parfois de mauvais goût, mais cela fait aussi partie de la curiosité. On ne visite pas.
Environs
The Gates of the Mountain** :
Cette aire de récréation de 11 000 ha baptisée par l’explorateur Meriwether Lewis est située sur le Missouri à 20 mi/32 km au nord d’Helena (sortie 209 de l’I-15). Ici, le fleuve a creusé dans le calcaire un canyon aux parois verticales de 360 m, dont la profondeur a toutefois été atténuée visuellement par la construction du barrage Holter en 1913, qui a créé un lac artificiel (Holter Lake). Le meilleur moyen de découvrir ce paysage impressionnant est une mini-croisière en bateau (embarquement à 2 mi/3 km de la sortie de l’autoroute). Pendant 2 heures, vous allez pouvoir guetter mouflons, chèvres de montagnes et oiseaux de proie. Vous pouvez demander à couper votre croisière à Meriwether Picnic Area, d’où partent plusieurs sentiers permettant d’explorer le parc naturel. Vous pourrez reprendre un bateau suivant.
LITTLE BIGHORN BATTLEFIELD* (Monument national de)
Little Bighorn ! « La rivière du petit mouflon ». Ce nom résonne encore tristement pour certains hommes de l’Ouest. Pour les Indiens, il sonne encore comme celui d’une amère victoire. Aujourd’hui, le champ de bataille où le général Custer perdit la vie est devenu site classé. Lors de cette bataille, la défaite du 7ème de Cavalerie provint surtout d’une sous-estimation des forces de l’ennemi et de l’ambition d’un homme. Comme à Waterloo, c’est l’imagination qui devra suppléer au manque de traces visibles de cet affrontement.
Hardin
Située au nord de la réserve des Crows et à 15 mi/24 km à l’est du champ de bataille, c’est le centre touristique qui dessert ces deux entités. Chaque année, lors du week-end le plus proche de la date de la bataille (le 25 juin 1876), ont lieu les Little Bighorn Days : 5 jours de danses indiennes, parades (le samedi matin), rodéos (vendredi soir et samedi soir), un bal militaire en costume comme du temps du beau Custer avant qu’il ait perdu son scalp, et, ce qui attire le plus les familles, la reconstitution de la fameuse bataille (Reenactment of Custer Last Stand**), qui a lieu à 6 mi/10 km à l’ouest de Hardin, mais évidemment pas sur le site même de la bataille. En l’occasion, ce sont surtout des cavaliers crows, dont les ancêtres tinrent plutôt le rôle de scouts de Custer, qui jouent le rôle des Sioux. Le spectacle de ces 300 participants en costume est pittoresque et enthousiasme les enfants (et même certains photographes), qui voient enfin de vrais Indiens emplumés et à cheval. Il a lieu en principe à 13 h 30 et 17 h le vendredi et le samedi et à 13 h 30 le dimanche. Les tickets permettent d’assister au rodéo et à la reconstitution.
La ville possède également son petit musée (Bighorn County Historical Museum*), qui conserve quelques vieux bâtiments du début du XXe s., une exposition sur les Crows et quelques souvenirs de Little Bighorn.
La réserve des Crows
Curieusement, Little Bighorn est aujourd’hui au cœur de la réserve des Indiens Crows, qui n’avaient pourtant pas pris part à la bataille (ennemis jurés des Sioux, ils s’étaient engagés au contraire comme scouts au service de l’armée), mais ce n’est sans doute pas un hasard... Les Sioux, eux, ont été relégués au Dakota ou dans la réserve de Fort Peck au nord-est du Montana. Ennemis jurés des Pieds-Noirs au nord et des Sioux à l’est, les Crows avaient trouvé judicieux de se mettre sous la protection des Blancs. Dès leurs premiers contacts avec les colons, ils s’étaient même montrés hospitaliers. Cela n’a pas empêché le gouvernement de réduire progressivement leur réserve, tout de même toujours la plus grande réserve du Montana avec 96 000 km2, où vivent entre 7 et 8 000 Indiens. Depuis quelques années le charbon, abondant dans l’est de la réserve a commencé à être exploité, ce qui fournit des emplois, tandis qu’une partie minime de la réserve est cultivée. Le reste est un vaste pâturage pour quelque 300 bisons que conservent les Indiens. Le plus célèbre des chefs crows fut Chief Plenty Coups (ne traduisez surtout pas par « Boire un petit coup », mais plutôt par « nombreux coups d’éclat »), qui servit comme chef des scouts indiens du général Crook lors des combats avec les Sioux. Sa vision du futur était réaliste et il sut préserver ses terres jusqu’à sa mort en 1932. A l’ouest de la réserve, le Chief Plenty Coup State Park comporte un musée de la culture crow. Le 30 août, on rend hommage à ce chef par des danses traditionnelles effectuées à Pryor.
La construction du barrage sur la Bighorn, qui a donné naissance à la Bighorn National Recreation Area, a amené beaucoup de chasseurs et de pêcheurs. Les Crows sont allés jusque devant la Cour Suprême pour empêcher la venue des Blancs sur des terres qu’ils estimaient sacrées, mais ils ont perdu leur procès et dû laisser 4 accès à la rivière.
Lors du week-end du 4 juillet a lieu la Valley of the Chiefs Pow Wow & Rodeo* avec de nombreuses manifestations traditionnelles. Enfin, la foire annuelle des Crows (Crow Fair & Rodeo**) est l’un des plus importants rassemblements indiens d’Amérique. Elle a lieu pendant une semaine autour du 3e week-end d’août et s’accompagne des inévitables parades et rodéos.
Le champ de bataille
Il constitue le Monument national de Little Bighorn. On commencera par ce rendre au Visitor Center (horaires variables selon les mois) édifié au pied de la colline, où se tint le dernier carré de Custer (Custer’s Last Stand). Une exposition et une maquette nous en disent long sur la bataille, ou du moins sur la façon dont on pense qu’elle s’est déroulée. On aime penser que les Indiens étaient plusieurs milliers, cela rend la mort de Custer plus héroïque, mais en fait, on ne dispose d’aucun chiffre. Dans la bataille, le 7ème de Cavalerie perdit les cinq compagnies sous les ordres de Custer, soit environ 225 hommes. Des six autres compagnies qui composaient le régiment, 47 soldats furent tués et une cinquantaine blessés. Les Indiens n‘auraient perdu qu’une centaine d’hommes. La librairie propose un grand choix de livres sur le sujet et sur Custer. Ensuite, vous pourrez parcourir le champ de bataille que des panneaux tentent d’expliquer. Le circuit bien « étiqueté » commence à 4,5 mi/7 km de là. Près du Visitor Center se trouve un petit cimetière militaire, mais la plupart des soldats et Custer ont été enterrés ailleurs.
La réserve des Cheyennes
Adjacente à la réserve des Crows à l’est, la réserve des Cheyennes (Northern Cheyenne Reservation) s’étend sur 178 000 ha et est la patrie de quelque 3 500 à 5 000 Cheyennes. Elle est traversée par la Rte 212.
On ne visite pas une réserve indienne comme Disneyland, et le touriste est généralement déçu des réserves, tout simplement parce qu’il n’y a rien à voir. Signalons toutefois à Lame Deer la St Labre Indian School, une mission établie par les franciscains en 1884, et qui forme aujourd’hui 750 étudiants indiens. Elle abrite également un petit musée, le Cheyenne Indian Museum and Ten Bears Gallery* avec de beaux exemples d’enfilages de perles, spécialité cheyenne.
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VIRGINIA CITY*
A 85 mi/136 km au nord-ouest de West Yellowstone, Virginia City est une des rares villes de la ruée vers l’or du Montana qui aient été restaurées. Sans atteindre la réputation de l’autre Virginia City (au Nevada), celle-ci sera un agréable détour sur la route de Yellowstone au parc de Glacier. C’est en 1863 que l’on y découvrit de l’or le long de l’Alder Gulch (que suit la Rte 287). Évidemment, quelques semaines plus tard, la ville était née, attirant des milliers de mineurs et aussi une bande de brigands, qui commit quelque 190 meurtres en six mois. Pour se défendre, les habitants avaient dû créer une milice de vigilantes et pendre 21 de ces voyous. Au 21ème, on s’aperçut que le chef des méchants n’était autre que le shérif lui-même. Virginia City fut même capitale du territoire de 1865 à 1876. Elle n’est jamais devenue fantôme car elle est demeurée le chef-lieu du comté. Le long de la Rte 287 une bonne vingtaine de maisons anciennes ont été restaurées ou reconstruites et peuvent être visitées, comme le Pioneer Bar ou le Montana Post Building. L’ancien palais de justice de 1876 est désormais le siège du comté, tandis que la Gilbert Brewery présente en été un spectacle rétro « The Brewery Follies » et l’opéra aménagé dans une ancienne écurie présente de vieux mélodrames ou des comédies que vous apprécierez si vous êtes fluent in english. Enfin, le cimetière de Boothill conserve quelques plaques funéraires qui nous font remonter à la belle époque des westerns...
A 2,5 km à l’ouest sur la Rte 287, Nevada City* (que l’on peut aussi atteindre par un petit train, l’Alder Gulch Short Railroad) naquit à la même époque. Ici, on a restauré ou reconstruit de vieux bâtiments amenés de tout l’ancien territoire du Montana, ce qui forme une charmante vieille ville artificielle et très touristique que l’on peut visiter (payant).
Parc national des Glaciers
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