Shopping aux USA

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On a longtemps dit qu’à part le chewing-gum, il n’y avait rien à acheter aux Etats-Unis. C’est désormais faux, même si l’on ne fait pas toujours de bonnes affaires financières. La Californie regorge de ces petites boutiques d’artisanat où l’on trouvera des souvenirs de plus ou moins bon goût, qui changeront des sempiternels T-shirts.
Et puis, il y a les CD et DVD, particulièrement bon marché en période de dollar bas, mais attention aux DVD, vous ne pourrez les visionner sur les lecteurs vendus en Europe, car le codage est différent : les DVD américains appartiennent à la zone 1 (c’est écrit en petits caractères sur les boîtiers) alors qu’en Europe, les DVD appartiennent à la zone 2. Pour les lire sur PC, il y a des logiciels qui permettent de changer le zonage, mais pas toujours fiables. Une fois le zonage changé, il est souvent impossible de revenir en arrière.

L’artisanat navajo :

shopping-aux-USAL’artisanat le plus ancien est le tissage. Au XVIIe s., ce tissage était la grande spécialité des Indiens Pueblos. Oppressés par les Espagnols, ces Pueblos se révoltèrent en 1680. Par peur de la répression espagnole, de nombreux Pueblos vinrent chercher refuge chez les navajos auxquels ils communiquèrent leur talent. Au début du XVIIIe s., les femmes (car ce n’est bien sûr pas un métier de guerrier) tissaient à la fois du coton et de la laine, mais cette dernière prit de plus en plus d’importance jusqu’à être le seul matériau utilisé au XIXe s. Les couvertures navajos servaient aussi bien de tapis de selle que de vêtements. A cette époque, l’arrivée des colons par la piste de Santa Fé permit aux Navajos d’échanger leurs couvertures contres des produits complètement nouveaux pour eux et ils purent diversifier les couleurs de leurs productions. C’est ainsi qu’ils découvrirent que les tapis étaient encore plus appréciés des Blancs que leurs couvertures. La qualité s’accrut jusqu’en 1910, lorsqu’on introduisit le mouton de Rambouillet ! Le mouton français a peut être bon goût, mais sa laine est loin de valoir l’ancienne laine du churro. Il fallut presque une trentaine d’année pour améliorer la laine. Aujourd’hui, 15 000 $ n’est pas un prix inusité pour un tapis, tandis que les petits tapis se vendent entre 1 000 et 10 000 $. Les Indiens pratiquent des prix américains et pas des prix du Tiers Monde, ce qui en un sens est rassurant. De plus en plus, les Indiens créent leurs propres trading posts le long des routes ou près des centres touristiques

L’artisanat pueblo

shopping-aux-USA La poterie est depuis des siècles l’art principal des Pueblos. Il est depuis une cinquantaine d’années en plein renouveau grâce à des artistes comme Julian et Maria Martinez, deux Indiens pueblos de San Idefonso qui découvrirent en 1918 le procédé pour cuire de la poterie noir sur noir. La poterie avait en effet connu une période de déclin pendant l’occupation espagnole. Maria Martinez devait reprendre l’inspiration dans l’ancienne poterie pueblo, avec les mêmes modes de fabrication sans tour, où la main est le seul artisan. Deux sortes d’argile sont utilisées : la bentonite et le kaolin. La première est utilisée à Acoma et Laguna, le second à San Ildefonso, Tesuque, Cochiti, par exemple. La cuisson se fait dans un four primitif en plein air, le combustible étant le plus souvent du crottin de cheval ou des excréments de bétail. Les formes les plus courantes sont les jarres pour conserver les vivres ou l’eau. San Ildefonso, comme les autres villages pueblos (Acoma, par exemple), faisait de la poterie polychrome et noir et ocre, avant de se spécialiser dans le noir avec Maria Martinez , puis son fils Popovi Da et son petit fils Tony Dia. Maria Martinez (1887-1980), fut la plus grande artiste pueblo. Elle fut la première à signer ses oeuvres. En 1919, elle expérimenta la poterie noire sur noir. Popovi Da réussit à cuire en deux couleurs : noir et sienne, et fut le premier à utiliser la turquoise comme motif de décoration. Le centre culturel pueblo d’Albuquerque possède une merveilleuse collection de poteries des différents styles pueblos.

Les outlets

Des centres commerciaux parfois grands comme nos villages français prolifèrent dans toutes les grandes villes américaines, proposant tous les noms les plus connus du prêt-à-porter à des prix étonnants… Les compulsifs de la dépense vont s’en donner à cœur joie, tant la variété des marques est grande dans ces centres commerciaux d’un nouveau genre.

Des plans en plusieurs langues sont parfois proposés pour ne pas se perdre dans le labyrinthe de ces villes de l’achat. Les réductions vont en général de 25 à 75% pour des modèles de fins de série ou des collections des années précédentes. De quoi faire de très bonnes affaires… Initialement dévoué à l’habillement et le prêt-à-porter, les Outlets touchent désormais à presque tous les domaines : équipements et vêtements sportifs, parfums, bijoux, luxe…
Gap, Gucci, Ralph Lauren, Fendi, Nike, Vans ou encore Clarins et Sunglass Hut se côtoient dans ces outlets au succès grandissant qui ne cessent de s’implanter aux Etats-Unis.

Avis aux profanes et aux novices, il faut tout de même savoir que faire ses emplettes dans ce genre de Malls peut facilement prendre toute la journée (les balades version familiale avec des enfants en bas âge sont donc à éviter…). De plus, le chariot pour entasser les achats deviendra très vite indispensable aux shopping addicts. Certains achètent des valises à roulettes avant de commencer leurs « vrais » achats. Souvent les magasins de bagages sont à l’entrée des Malls. Pousse-au-vice ou sens du service ? A vous de juger.

source : http://frenchdistrict.com/

Pour connaître les emplacements des outlets dans l’Ouest : http://www.outletbound.com/outlet-malls

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